Les sombres méfaits de côté obscur... L'incendie de la ferme

son coté obscur a écrit:: Le jeune garçon déboula sur la place municipale en pleurant, les cheveux ébouriffés, le visage noircit de suie, une jeune dame l’arrêta dans son élan, visiblement inquiète

Où cours tu comme ça mon garçon, on dirait que t’as le diable aux trousses
Que se passe t il ?
L’enfant renifla bruyamment, de chaudes larmes coulant le long de ses joues
Faut vite aller chercher la police…Il m’as dit de me dépêcher sinon il vas les tuer…Il a déjà mis le feu à la maison…
Le visage de la jeune femme se décomposa, elle pris l’enfant par la main et l’emmena rapidement vers le bureau de la maréchaussée…

[HRP]Nous y voila donc, j’explique en deux mots
Ce personnage forum, n’est pas un PNJ mais bien mon personnage IG « masqué »
Je lance ici une vague RP « méchant », laissant toute latitude aux gens désirant jouer le jeu de s’inclure dedans
Il est possible que mon perso se fasse arrêter, blesser voir même tuer, j’assumerais toutes conséquences désastreuses sur son espérance de vie
Je ne compte pas brigander IG dans l‘immédiat, mais il est possible que je me laisse tenter si je vois que la sauce prends bien
Je demanderais juste au gens de me contacter par MP avant de lancer une action qui pourrait « nuire » a mon perso, comme je le ferais si je devait tenter quelques chose sur vous (et par pitié pas d’action à la matrix, on est en 1455, z’etes pas tous des conan en puissance)
Evidement, si les gens accrochent ou désirent un RP particulier, n’hésitez pas à me contacter
A bientôt[/HRP]

Sa main était menue dans la sienne, il la serrait si fort pour un si petit garçon. Marchant à pas vif, le tenant fermemant pour ne pas qu'il trébuche en tentant de suivre son pas. Il ne cessait de pleurer, qu'il fallait se dépêcher.
Ne t'inquiète pas .... on va à la maréchaussée...
Traversant la place du marché, se dirigeant vers la route de Tulle, ils prirent la rue à gauche, tenant toujours le petit par la main, elle frappa deux coups sec et entra sans attendre de réponse :
Lieutenant !
Poussant l'enfant devant elle :
Des ennuis...une maison qui brûle... l'enfant parle de menaces ....
Elle s'agenouilla enfin devant l'enfant, prenant un pan de sa robe pour lui essuyer enfin le visage maculé de suie :
Vas y ...calmes toi, et expliques nous ce qu'on t'as dit.

[quote=Sytral]entendant la voix bien connue de Bestbuff, Sytral fut surpris de voir la porte s'ouvrir sur lui . Decouvrant donc Bestbuff accompagné d'un gamin qui semblait bien agité, Sytral les fit entrer pour ecouter ce qu'ils avaient a dire.
[/quote]

tarrelian a écrit:: Tarrelian avait rendez vous avec le lieutenant Sytral
Celui-ci lui avait fait parvenir une missive, l’enjoignant à se rendre au poste de police dès que faire se peu.
Ayant déjà eu quelques correspondance épistolaire avec Alcyone durant son absence de venta, il se doutait bien un peu de la teneur du rendez vous.
Poussant la vieille porte en chêne, Il pénétra a nouveau ce lieu familier qu’il avait quitté il y a trop longtemps déjà…

Sytral a écrit:: en ecoutant l'enfant, le visage de Sytral se ferma et le sourire qu'il avait esquissé a l'arrivé de Best disparu.
Et bien Tarrelian, tu tombes à pic on dirait !
On va passer voir au relais de la licorne, il y aura bien quelques personnes pour nous porter assistance en cas de besoin, je n'aime pas trop l'idée de foncer tete baissé dans une situation que je ne maitrise pas.
Allons y prestement

tarrelian a écrit:: Tarrelian avait tout de suite vu les mines grave des gens présent au poste, tous occupé à fixer en gamin en pleurs…
Les quelques bribes qu’il avait pu saisir du discourt de l’enfant et de bess ne laissait rien présager de bon
Sans dire un mot, il acquiesa aux paroles du lieutenant, une étrange sensation lui tiraillant les entrailles, mais il n’en laissa rien paraître
Le malaise etait palpable…

son coté obscur a écrit:: [un peu avant, à la ferme]
Son poing le lançait, il n’y avait pas été de main morte quand il avait frappé le fermier, l’envoyant valser à travers la pièce sous les hurlements de sa femme et de sa fille
Il les avait ligoté tous les trois dans la petite cuisine, et avait entrepris une fouille méticuleuse de l’habitation
Quelques babioles sans valeur constituaient toute la fortune de ces misérables, rien de vraiment monnayable, la petite peut être…et encore il semblait que la nature n’avait pas été des plus généreuse avec elle…
De rage, et ne trouvant rien non plus à l’étage, il jeta la torche, qu’il avait allumée pour se guider dans la noirceur matinale, sur le lit matrimonial
La paille ne mis que quelques instants à s’embraser, léchant rapidement les modestes rideaux…
Un bruit attira son attention… Rapidement ses pas le menèrent vers la lourde armoire en chêne au fond de la pièce
L’ouvrant rapidement, il découvrit une petite forme recroquevillée à l’intérieur…
Le garçonnet devait avoir dans les 8/9 ans.
Il le saisit par le col, l’amenant a quelques centimètres de son visage, masqué par une étoffe au niveau du cou, de la bouche et du nez, son épaisse capuche de lin ne laissant apparaître que ses deux yeux
Et bien et bien…Qu’avons-nous là… un petit espion… Il serra la gorges du petit, tandis qu’une fumée noirâtre commençait à envahir la pièce.
Une idée lui vint à l’esprit, et si on avait pu voir ses lèvres, c’est un rictus carnassier qu’on aurait pu y discerner
Tu vas aller au village, chercher ces abrutis de maréchaux, faudra vite te dépêcher, sinon tes parents et ta sœur vont mourir…Tu as compris ?
Le jeune enfant hocha la tête tout en reniflant, ses larmes laissant des traces grisâtres sur ses joues comme la suie commençait à se déposer sur son visage
Tenant toujours l’enfant par le col, il redescendit au rez de chaussée, faisant un crochet par l’arrière cuisine pour lui montrer ses parents ligotés à même le sol, son père le visage en sang, sa mère et sa petite sœur en pleurs…
Tu vois…T’as intérêt à bouger ce qui te sert d’arrière train pour ramener très vite ces tires au flanc
L’enfant pleurait toujours à chaude larmes et on pouvait déjà entendre à l’étage le crépitements des flammes
Il jeta proprement l’enfant dans la cour et le regarda partir en cavalant…
Il rentra une dernière fois a l’intérieur achever la besogne qu’il avait commencé il y a maintenant une heure…

Sytral a écrit:: Sytral sorti du relais de la Licorne en compagnie de Tarrelian et de Sinjid, avec quelques seaux et les deux pelles qu'ils avaient recuperés aupres de Gontrand.
Suivant les indications du gamin ils se dirigèrent prestement vers la ferme qu'ils n'urent pas de mal a identifier a cause des volutes de fumée qui s'en echappait.

son coté obscur a écrit:: On pouvait apercevoir depuis le petit chemin serpentant vers la ferme, des volutes de fumée noire s’élever dans le ciel
Le bruit du crépitement des flammes laissait présager un feu peu commun
La petite troupe hâta le pas, sûrement pressé de rencontrer leur funeste destin, ou peut être poussé par la curiosité malsaine d’un spectacle atroce
Une fois passé la haute haie d’aubépine ceignant la propriété, ils purent découvrir tout l’ampleur du drame
Le corps principal était ravagé par des flammes hautes de plusieurs mètres s’échappant des trous du toit, là où les tuiles avaient déjà cédé sous la chaleur.
Les fenêtres brisées à l’étage laissaient elles aussi s’échapper des colonnes de fumée acre.
Le bas semblait relativement préservé, la porte d’entrée grande ouverte…
La grange sur la droite n’avait pas subit de dommage visible et semblait préservée des flammes, le vent soufflant dans la direction opposée, emmenant les braises incandescentes vers un petit enclos à moutons, où les bêtes paniquée bêlaient et se ruaient sur les barrières dans une tentative désespérée de fuir la fournaise
La cacophonie s’amplifia soudain quand un gigantesque craquement se fit entendre.
La charpente mise a mal par les flammes venait de céder, s’affaissant sur elle-même.
Des débris tombèrent au sol dans un scintillement rougeâtre comme les braises s’envolaient en tourbillonnant devant eux
Aucun bruit ne parvenait de l’intérieur, pas le moindre cris, aucun appel a l’aide, juste le hurlement des flammes dévorant tout ce qu’elles pouvaient…

Sytral a écrit:: Apres avoir dépassés la haie, ils furent pris par le désolant spectacle de la ferme en flamme. L'étage avait été ravagé alors que le rez de chaussé tenait encore, et le troupeau de montons semblait en bien mauvaise posture.
L'ampleur du sinistre leur fit lâcher sceaux et pelles qui semblaient dérisoire.
Sinjid, essaie de voir ce que tu peux faire pour ces bêtes.
Tarrelian, allons y mais prudence, je n'ai pas envie que cette bâtisse ne s'écroule sur nous.

Apres avoir noué un tissus sur son visage, Sytral s'approchât prudemment de la porte grande ouverte essayant d'apercevoir ce qu'il se passait dans cette pièce quant l'étage s'effondra sur lui même.

tarrelian a écrit:: Tarrelian n’eut que le temps de tirer Sytral par le col, et ils roulèrent tout deux au sol, tandis que plusieurs poutres en flammes accompagnées de tuiles brisées s’abattait à l’endroit, où une seconde auparavant le lieutenant se trouvait
Se relevant en épousant sa cape, Tarrelian tenta de détendre l’atmosphère, plus que pesante au vue de la situation
Et c’est toi qui me parles de prudence chef ? Charité bien ordonnée commence par soi même
Il tendit une main à son ancien lieutenant en souriant, pour l’aider à se relever.
Utilisant les pelles prise au relais, ils dégagèrent sommairement un passage pour pouvoir pénétrer à l’intérieur.
La chaleur devenait vraiment intenable, les deux hommes en sueur peinaient à retrouver leur souffle…
Jetant sa cape au sol derrière lui, rabattant les manches de sa chemise pour couvrir le plus possible de peau, Tarrelian, fit un petit signe de la tête a son lieutenant
J’espère sincèrement qu’ils ne sont plus dedans…

Sytral a écrit:: La poutre en feu était passée bien près et il devait une fière chandelle à Tarrélian.
Après avoir dégagé le passage avec son ami, Sytral lui répondit
Je l'espère aussi, car s'ils sont encore à l'intérieur ça ne sera pas beau a voir
Prenant une derrière goulée d'air frais, Sytral s'avança prestement en se protégeant le visage du bras.
Une fois dedans ils durent plisser les yeux tant la chaleur rayonnait et c'est ainsi qu'ils fouillèrent la pièce, ou plutôt ce qu'il en restait

tarrelian a écrit:: Le rougeoiement des flammes donnait à la pièce un air des plus sinistre.
Devant eux se trouvait l’escalier pour accéder à l’étage, ravagé par les flammes il était impraticable, tout l’étage était interdit de facto aux recherches que Sytral et Tarrelian espéraient mener
Balayant la pièce du regard, Tarrelian ne put distinguer grand-chose entre la chaleur qui le forçait à n’entrouvrir que peu les yeux et la fumée qui les faisait pleurer
Pris d’une quinte de toux, il dut se plier en deux à la recherche d’air un peu moins vicié, prenant appui sur l’épaule de Sytral

son coté obscur a écrit:: La fumée se répandait dans toute l’habitation, un noir rideau descendait de l’étage, s’accrochant sur le bas plafond et continuait inexorablement a se rapprocher du sol
Les deux hommes avançaient avec difficulté, bravant les chutes de poutres et les braises incandescentes tombant telle une pluie battante depuis l’étage
Tarrelian fut pris d’une quinte de toux, cherchant vainement à reprendre un tant soit peu d’air, il tomba a genoux, sa main glissant lentement le long de l’épaule de Sytral, jusqu'à ce que le contact soit perdu…
Les deux hommes étant comme aveugle, des nouveaux-nés ne sachant rien du monde qui les entoure
Sytral tenta bien de se retourner pour voir où était tombé Tarrelian, quand soudain le noir se fit autour de lui
Une douleur vive lui vrilla la tête comme un lourd gourdin, provenant d’une poutre encore a moitié en train de brûler, lui heurta la tempe violemment
Il fit quelques pas en arrière, les larmes dans les yeux quand un second coup l’atteint au niveau de la pommette
Il n’eut plus que le loisir d’entendre l’arme de son agresseur tomber sur le sol et des pas qui s’éloignait rapidement de lui…

tarrelian a écrit:: C’est un Tarrelian titubant, toussant, la main devant une bouche noircie de suie qui sorti de la masure en flamme
S’appuyant sur un arbre proche, il baissa la tête pour cracher un filet de salive noir charbon.
Reprenant doucement son souffle il chercha du regard une personne, une présence a laquelle se raccrocher

Alcyone_ a écrit:: Le spectacle qui se dessinait peu à peu devant ses yeux l'horrifia... Du corps de logis s'élevaient de hautes flammes, qui passaient au travers de ce qu'on devinait être les vestiges du toit... quelques poutres tout au plus, en train de se consumer... D'autres flammes sortaient des fenêtres et léchaient les murs extérieurs...
Alcyone songea avec effroi aux paysans qui vivaient là... où étaient-ils? Elle distinguait bien une silhouette devant une des portes, mais n'y avait-il qu'une personne qui vivait là? Il faudrait appeler à l'aide pour éteindre ce brasier. Bon sang, seule ou à une poignée, vu l'ampleur du feu, ça relevait de l'utopie pure et simple. Il n'y avait plus qu'à sauver ce qui pouvait l'être...
Au fur et à mesure qu'elle s'approchait, elle distinguait de plus en plus l'homme qui s'appuyait devant la porte. Le visage et les vêtements noirs de suie, il était relativement méconnaissable... Arrivée à quelques mètres, elle mit pied à terre rapidement, ne songeant plus un seul instant à son mal. Son sang se glaça d'effroi... L'homme qui se tenait devant elle, elle était à présent en mesure d'en deviner les traits, maintenant qu'il était en face d'elle...
- TARRELIAN!!! Tu vas bien?? Tu es blessé???
Elle s'attendait à son retour à Ventadour, ils avaient échangé quelques pigeons, mais elle aurait préféré largement le retrouver ailleurs qu'aux portes d'une ferme en feu...

tarrelian a écrit:: Ses yeux lui piquaient, il avait du mal à les tenir ouvert, la chaleur de l’endroit les ayant complètement desséchés
Sa bouche pâteuse avait ce petit goût de cendre, sa chemise avait été brûlée par endroit, une large brûlure le lançait à la main droite, sa paume rouge brique refusait de serrer quoique ce soit
Dans le flou des ombres dansant devant ces yeux, il vit un cavalier avancer, certainement un des quatre se dit il…
Puis la voix émanant de ce personnage lui rappela quelque chose.
Il n’avait même plus la force, ni même l’envie d’ailleurs de sourire à Alcyone
Content de te voir chef…Vas pas plus loin, c’est l’enfer sur terre là dedans…je vois pas Sytral, mes yeux me font mal, il a trouvé les fermiers ?

McTYLE a écrit:: McTYLE suivi des soldats et du Gouverneur, arriva à bride abattue sur les lieux du sinistre.
Les dégâts étaient importants !
Alcy et Tarrelian déjà sur place semblaient désemparés.

- Quelle est la situation..; que pouvons sous faire ?
Quoi, Sytral ?... Il est là-dedans ?...

Un cauchemar... cette maison était un cauchemar. Tarrelian les yeux rouges, toussant à qui mieux mieux, parlant à une Alcy effarée devant le désastre.
Mac en voyant sa belle n'avait pu s'empêcher de demander le quoi du qu'est ce... faut dire qu'elle même avait été assez laconique, le spectacle était désolant, descendant de Vansaar qu'elle remit au soin d'un soldat, quelques mots aux autres pour eteindre ce qui pouvait l'être encore, s'approche d'Alcy et Tarre :
Où est Sytral ? vous avez trouvé la famille du gamin ?

Alcyone_ a écrit:: Sytral, les fermiers, Tarrelian qui semblait sorti tout droit de l'Enfer en effet... Les pièces du puzzle se mettaient en place... La maréchaussée intervenant lors d'un incendie, pas de trace des paysans...
Elle se retourna en entendant un galop. Des soldats... Elle plisse les yeux et distingue les traits de Mac.... Le bonheur de le voir était certes terni par la situation, mais l'arrivée de Bess et du groupe la soulagea un peu... Ainsi quelqu'un avait déjà prévenu des renforts... Pour répondre aux interrogations de Bess et de Mac concernant Sytral, elle embrassa les alentours du regard. Personne... Nouvelle sueur froide, qui n'a rien à voir avec la fièvre...
Elle regarda Tarrelian... L'air inquiet se mua en une attitude décidée...
- Il est là dedans, n'est-ce pas??? Vous y étiez tous les deux!
Il n'a pas besoin de parler... il hoche à peine la tête, haletant, crachant encore de la suie, elle comprend...
Son sang ne fait qu'un tour... Elle jette un bref regard à Mac... bref, mais qui veut tout dire. Dire qu'elle l'aime, plus que tout, mais que c'est son suzerain, son mentor, et avant tout son ami qui se trouve là-dedans, et qu'il est hors de question de rester plantée là.
Alors elle s'avance vers la fournaise, tout en arrachant un pan de sa chemise dont elle se fait un masque qu'elle applique sur son nez et sa bouche, protection dérisoire contre la fumée, mais chaque seconde gagnée est importante...

McTYLE a écrit:: - ALCY !!! NON !!!
Mac se précipite, au passage il attrape un seau rempli et s'en asperge se couvrant de son Kilt trempé...
- Tu ne rentres pas la-dedans... pas seule, en tous cas !
Sans attendre la réponse de sa bien-aimée, il s'avance vers le brasier, se retourne vers Alcy :
- Je sais ce que tu ressens... ce que Sytral représente pour toi, mais tu n'en sortiras pas indemne... restes-là... et appelle si je ne ressors pas dans 10 minutes...
Mac se couvre le visage d'un pan de son Kilt et se prépare à pénètrer dans les flammes...

Alcyone_ a écrit:: Mac la retient un instant... Elle l'écoute et le regarde, avant de secouer la tête, plus décidée que jamais. Comment se regarder dans un miroir à l'avenir si elle reste là? Impossible. Elle regarde les soldats commencer à s'activer pour éteindre les flammes, sous le commandement précis et efficace de Bess. Les seaux passent de mains en mains depuis le puits de la cour et l'abreuvoir. Puis elle se reprend, assez de contemplation! Encore trop de secondes perdues! Elle héle un des militaires et lui hurle, pour couvrir le vacarme, de l'asperger d'eau. Il s'éxécute sans poser de question, elle est déterminée.
Le prévôt se retourne vers la porte de l'enfer qui se déchaîne devant eux et rejoint Mac. Elle arrive à sa hauteur. Un seul regard échangé... Ils entrent. Ils se ressemblent tant... Quitte à y laisser la vie, autant que ça soit à ses côtés... Mais il n'est pas question d'héroisme stupide ou inconsidéré, il ne s'agit pas de bravade... C'est de Sytral dont il est question...
Impossible d'avancer debout, il faut s'abaisser pour avancer sans suffoquer... Elle peine à garder les yeux ouverts, avance à tâtons car la fumée est épaisse, attentive à tout signe de la présence de Sytral. Il FAUT le retrouver...

McTYLE a écrit:: Mac ne peut s'empêcher d'admirer sa bien-aimée !... Déterminée, lucide; inébranlable.
Il sait qu'il est inutile de perdre de précieuses secondes en vaines discussions : Alcy ne se détournera pas de sa décision.
Un regard échangé... un accord muet... oui, s'ils doivent y rester, ce sera ensemble pour une noble cause...
Mac, avant d'affronter les flammes, lui murmure :
- Je t'aime !...
Côte à côte, ils s'engouffrent alors dans la fournaise... Sytral est dans cet enfer... Il faut l'en sortir... coûte que coûte !

- Reste près de moi... ne me lâches pas ! hurle Mac pour couvrir le vrombissement de l'incendie...

Ils progressent courbés au plus près du sol, là ou la fumée est moins dense... Alcy s'agrippe à son tarant trempé...
Un obstacle... une poutre leur barre le chemin...fumante...
Mac soulève la poutre à demi calcinée, brûlante... d'un geste puissant il l'écarte... elle retombe à côté d'eux dans une gerbe d'étincelles... à travers la fumée opaque et oppressante, il croit distinguer une masse sombre au sol...

- Là, Alcy... il est là je crois !... Aide-moi !...

*kaliss a écrit:: Kaliss arriva à la ferme et fut effrayée par la vision des flammes, tout le monde était comme des Fourmies à essayer d éteindre le feu. Kaliss avait put comprendre qu il y avait un problème, que quelqu un était coincé dans les flammes, elle aperçu Alcyone, ne voulut pas la déranger, elle prit un seau et aida pour éteindre le feu.

peept a écrit:: Peept courait comme ces freres d'armes à coté de lui un seau dans chaque main. Il avait dit présent pour porter secours en tant que soldat des Lions de Ventadour pour eteindre un feu dans une chaumière.
Ces chausses prenaient l'eau mais les seaux étaient bien assez lourds pour encore faire reculer les premières flammes
En levant les seaux pour mieux arroser la zone des flammes cria devant lui pour dégager un passage à lui et à ses compagnons
Faîtes place Faites place par ordre du gouvverneur
et lanca le contenu de ses deux seaux sur la première zone enflammée.
puis s'activa pour reprendre des seaux d'eau de la chaine et avancer contre le feu au plus près.