Les sombres méfaits de côté obscur.... La Garnison

son coté obscur a écrit:: Plus que quelques marches et il atteindrait le chemin de ronde, et à quelques mètres de là, sa corde salvatrice…

Il y prit pied et jetant un rapide coup d’œil à sa droite... Ses deux poursuivants n’étaient plus qu’à quelques dizaines de mètres de lui, courant sans s’arrêter dans sa direction, la main sur le pommeau de leur épée…

Plus le temps de s’attarder, et une confrontation lui seraient fatale…. Un fois de plus la fuite était la seule option envisageable.

Il agrippa la corde avec l’énergie du désespoir, se hissant rapidement jusqu’au sommet du mur d’enceinte, ne se souciant plus du bruit, de la discrétion, ses épées ballottant dans son dos…

Sa main avait atteint le parapet quand soudain, il sentit la corde se raidir derrière lui…
Un rapide coup d’œil sous lui, pour voir un des soldats en contrebas commencer lui aussi à gravir le mur a l’aide de la corde…
Bon sang… ils ne me lâcheront donc pas…

Il avait besoin de la corde pour redescendre de l’autre coté, chargé comme il était, il n’avait plus l’aisance, ni même la force de redescendre sans corde.
De plus, il ne pouvait laisser ses poursuivants profiter de cette corde pour rester sur ses talons

S’asseyant sur le maigre rebord du mur, il dégaina une des épées dans son dos…Il siffla en direction de son poursuivant.
Ce dernier leva la tête, et au même moment, il lança l’épée dans sa direction.
Celle-ci rebondit sur le mur et tomba vers lui décrivant de jolies arabesques, pour peu qu’on puisse trouver ça joli une épée tombant de plusieurs mètre sur un homme
Il espérait, même s’il ne l’embrochait pas, lui faire lâcher prise et pouvoir tirer la corde vers lui pour la passer de l’autre coté du mur…

Ils avaient contourné le casernement, et purent ainsi voir une ombre grimper une corde, Eng et Peept arrivaient à sa hauteur alors que le malfrat, des épées dans le dos, atteignait le haut du mur. Pas besoin de devin pour savoir que les armes n'étaient pas à lui...le malendrin venait de faire une petite visite à l'armurerie.

Tout en embrassant la scène du regard, Bess et les deux soldats qui la suivaient continuèrent de courir vers les marches menant au chemin de ronde et commençaient à les monter lorsqu'un sifflement fit lever la tête de tout le monde. Eng avait commencé à grimper à la corde, l'incendiaire quand à lui ...car plus de doute sur l'identité du voleur... lança une épée sur son poursuivant, le coeur de Bess manqua quelques battements, l'épée tournoyant au dessus d'Eng, comme une faux venu faire son triste ouvrage pour la mort...

Enguerrand_de_lazare a écrit:: [Chemin de ronde]

Le contact avait failli avoir lieu. A cet endroit précis, une maison haute jouxtant la caserne, la mur avait été réhaussé par rapport au chemin de ronde, afin que personne ne tente de passer par les toits pour s'infiltrer à l'intérieur de sdéfenses. Enguerrand avait d'abord cru pouvoir coincer le voleur, celui ci se retrouvant piégé entre eux et le mur, qui s'élevait de trois bonnes toises au dessus du chemin de ronde.

Malheureusement pour les deux soldats, l'intrus se saisit d'une corde qu'ils n'avaient pas vu de prime abord, et se mit en demeure d'escalader la muraille, tel un chat, toutefois quelque peu ralenti par son chargement.

Alors qu'il était déjà presque en haut du mur, Enguerrand s'empara à son tour de la corde, et commença à grimper lui aussi, se retournant brièvement vers son soldat.

Tiens moi bien la corde, et suis moi dès que je serai en haut. Il ne doit pas s'échapper!

Occupé à donner ses rapides consignes à Peept, Il ne vit pas que le voleur l'avait repéré. Un sifflement, il leva machinalement la tête, et vit arriver sur lui une épée que le maraud lui envoyait depuis le haut du mur.

peept a écrit:: La lame sifflait dans l'air...comme un vil rapace sur sa proie...
Eng avait à peine commencer à monter d'un genou

Peept arriva en courant, il venait de piquer un sprint et au lieu de venir tenir la corde comme ordonné, il eut juste le réflexe de se jeter d'un bond au dessus de Eng sa lame à la main pour chasser celle qui tombait comme ensorcellé par le Démon droit sur Eng.
Il sauta de son mieux, sentit le choc des lames comme le Grand Divin l'avait souhaité par contre la suite lui échappa complètement...

La lame démoniaque dévia juste pour le marquer au visage près de l'oreille

Puis Peept dans son élan fougueux coupa net la corde avec son moulinet à la hauteur de deux toises ou un peu moins... mais la suite fut qu'il projetta de flanc avec tout son poids son supérieur Eng et que son atterissage fut sur cedernier...sans accroc par miracle (?)

Par les Saints, c'est un vrai diable

Enguerrand_de_lazare a écrit:: Il ne comprenait plus rien. Alors qu'il s'apprêtait à se jeter de côté pour éviter le projectile tant bien que mal, quand il vit dans son champ de vision une autre épée passer par dessus sa tête et dévier la trajectoire de la première lame.

OUCH!

Ce fut le choc. Direct. Brutal. Le souffle coupé, Enguerrand fut projeté sur sa dextre, recevant tout le poids du corps du jeune soldat sur son flanc.

Quelques instants de flottement, le temps de reprendre ses esprits, et Enguerrand se releva tant bien que mal, trente six chandelles ayant décidé de danser devant ses yeux.

Un regard vers le soldat Peept, lui aussi en train de se relever, du sang sur le visage....Bon dieu, il est blessé! Un coup d'oeil rapide vers le haut, pour voir la corde finir de remonter le long du mur, hors d'atteinte, le voleur à califourchon au dessus d'eux avec, il en était certain, un sourire mauvais sur le visage.[/i]

Soldat! Ca va? Rien de cassé? Tu es blessé, reste là et ne bouge plus, c'est un ordre!

Sans attendre la réponse du jeune homme, il se rua vers les escaliers menant à la cour, interrompant soudainement le montée de Bess et de ses deux soldats. Il se faufila entre eux trois, criant à l'intention de la jeune femme.

LE TOUR BESS! Il faut faire le tour! Il va nous échapper!

Descendant les dernières marches, il ne se retourna pas vers la gouverneur, et continua sa course à travers la cour, croisant les soldats qui accouraient vers eux.

peept a écrit:: Peept qui venait à peine de se remettre de ses émotions

Entendit Enguerrand s'éloigner puis lui parler ou inversement, il ne savait plus trop, sa tete le lancait sur le coté gauche...
au ordre de faire le tour et à la vue de la gouverneur, Peept réagit malgré le secret de ces collègues:

Non pas par là, Gouverneur, je connais un raccourcis
et il se mit à courir (aussi bien qu'il pu) sur la muraille et alla droit vers un renfoncement vingt mètre plus loin où il sortit une vieille planche lustrée avec de gros clous plantés artisannalement et commenca à escalader avec cet instrument (de la mort? ou de la dernière chance?)
arrivé en haut rapidement, il sauta sans hésitation dans le fond d'une écurie

Tout c'était passé trés vite...elle était encore figé, un pied sur une marche, l'autre sur la suivante, regardant l'arme menacer Eng que tout était finit... une initiative de Peept avait évité un drame.

Elle avait eut vraiment peur, pensant déjà anoncer à Marie que le frère qu'elle venait de retrouver avait eut un "accident". Elle était donc toujours figée sur les marches lorsqu'Eng la bouscula quelque peu pour repartir dans la cour :

LE TOUR BESS! Il faut faire le tour! Il va nous échapper!

Un clignement de paupière, le temps de reprendre ses esprits, elle redescendait déjà les marches devant les deux soldats qui l'accompagnaient lorsque Peept l'interpella :

Non pas par là, Gouverneur, je connais un raccourcis

Pas le temps de tout remonter, elle fit signe aux soldats de suivre Peept, pendant qu'elle courrait à la suite d'Eng, croisant sans le voir son époux courtoise à la main, elle lança à la cantonade :

Deux hommes ! avec nous !

son coté obscur a écrit:: Un sourire satisfait se dessina sur son visage, le pauvre fou n’avait pas réagit et regardait l’épée s’abattre sur lui sans bouger, tétanisé par cet événement imprévu, qu’il n’avait certainement jamais rencontré en situation de guerre…

Son sourire se transforma en rictus de haine, comme le second soldat, certainement mu par la folie et l’inconscience, se lança en direction de l’objet tournoyant, et, il ne sut par quelle miracle, arriva à dévier l’engin de mort de sa course.

Les deux hommes ne restèrent que quelques instants au sol, il mis a profit ce répit pour ramener la corde à lui, et la passer de l’autre coté du mur.

Déjà, trois autres formes gravissaient les marches pour atteindre le chemin de ronde…
Ca commençait à vraiment sentir le roussi, et pas qu’a cause du mess toujours en flamme.

Apres un salut, plus qu’ironique à la donzelle qu’il venait de reconnaître, il se laissa glisser le long de la corde, les épées volées battant contre ses flancs, Maudissant ce soldat qui lui en avait « pris » une de par son action inconsidérée.

Une fois au sol, il tourna le dos au mur d’enceinte et commença a courir dans la nuit, laissant les cris, certains auraient dit des ordres, derrière lui.

Un détail attira néanmoins son attention, un mouvement en haut du mur a quelques dizaine de mètres de l’endroit où il se trouvait il y a peu…

Enguerrand_de_lazare a écrit:: Course éperdue dans la cour de la caserne. Passage par la grande porte, les deux gardes de faction ayant reconnu le Sénéchal, se reculèrent pour le laisser passer, suivi de prêt par Bess.

Arrivé dans la rue des lions, il ralentit un peu la cadence, afin de laisser à Bess la possibilité de le rejoindre. Les maissons défilaient de part et d'autres, toutes occupées par des soldats de la garnison.

Bess...on....ne...pourra plus...l'avoir.....trop loin....tour trop long....

Il tentait de parler au mieux en même temps qu'il fournissait son effort.

Il est...passé devant la maison d'Ant, en descendant....avec....chance....Ant l'aura....aperçu....

Ils arrivèrent en bas de la rue des Lions, et bifurquèrent devant la boulangerie de Jizz et Eelan, pour remonter à toutes jambes Rue Brumalac. Au fond, des silhouettes se découpaient, probablement celles de Peept et de son groupe, passés par le petit passage ménagé par les recrues pour faire le mur. Au delà, c'était le moulin, et ensuite le bois du dragon, l'endroit idéal pour un voleur souhaitant disparaitre.

Au fond de lui, il était persuadé qu'ils n'arriveraient pas à le rattraper, et il enrageait de s'être laissé prendre ainsi comme des débutants.

son coté obscur a écrit:: Un bruit derrière lui le fit se retourner dans sa course…Le jeune soldat inconscient venait de plonger d’une infractuosité du mur d’enceinte vers une meule de foin disposée non loin du relais de la licorne pour le ravitaillement des chevaux…

Il vit le jeune soldat littéralement rebondir pour s’élancer vers lui…

Bon sang, plus collant qu’une chaude pisse ce gaillard…

Il n’avait plus le temps, ni la présence d’esprit pour réfléchir, et avec le poids qu’il trimballait, il n’arriverait certainement pas à le distancer.
Remontant la rue des lions, il saisit sa chance et s’engouffrant sous le porche mal éclairé d’une maison, saisissant rapidement une des épée dans son dos, il n’eut pas le temps de la dégainer que déjà son adversaire arrivait a grand pas.
Sortant de sa cachette, i lui asséna un coup au niveau du sternum, plus mu par la peur et l’anxiété que d’une réelle compétence martiale…

Le coup, amortit par le plastron du soldat, le fit tomber tout de même à la renverse, le souffle coupé.

Il allait dégainer pour lui porter le coup fatal, quand deux autres soldats atterrirent à leur tour dans la meule de foin

bordel je vais pas me farcir toute l’armée…

Sans un dernier regard pour l’homme au sol, il reprit sa course éperdue vers le bois, espérant bien ne plus avoir de soldats aux trousses…

peept a écrit:: Peept qui courait avec la tête qui lancait de plus en plus, sous le choque tomba et avant de verser vers l'inconscience rapidement sans savoir trop ce qui lui était arrivé
Dieu est éternel et juste, ma main garde mon coeur au paradis

Alessio a écrit:: Alessio qui courait avec Peept le vit s'effondrer
il vu une ombre lever sa lame pour l'achever mais celle ci se remit a courir apres s'etre apercu qu'elle etait encore poursuivi

il se pencha vers le soldat a terre

Ca va ? Repond allez !!!

il etait inconscient . que fallait il faire?
risquez de perdre le brigand pour s'occuper de Peept ou continuez la poursuite laissant Peept seul derriere
il prit alors la decision qui lui semblait la meilleur

s'addressant au troisieme soldat qui l'acompagnait

Je continues la poursuite
toi tu t'occupe de lui et t'attend des renforts

Puis il reparti a la poursuite de cette ombre bien decide a l'arreter

Hautetour a écrit:: Confusion ... contusions ... commotion ... voilà trois mots qui résumeraient parfaitement Erwan à ce moment. Moins d'un heure avant il était tranquillement installé devant son scriptorium vérifiant et vérifiant quelques dossiers d'engagements dans l'armée. Maintenant il était à poursuivre quelques menaces incendiaires, car il ne doutait pas que sa femme et une bonne proportion de la garnison s'élançaient dans une telle poursuite sans une bonne raison.

Nonobstant, sa jambe le lançait. Elle lui avait servi largement à encaisser le premier choc de la chute et bien que la paille fut abondante à cet endroit, l'élan du florentin ne l'était pas moins, abondant. Somme toute, la douleur était là bien présente. Mais comme il est d'usage de le dire dans de telles circonstances, le vétéran "en avait vu d'autres", et puis ... pour autant qu'il le sache sa femme était en danger. Alors ça ... pour un aiguillon, c'est un aiguillon !

Prêtant par ce fait bien plus d'attention à la confusion qu'à ses bleus qui ne manqueraient pas d'orner sa jambe, Erwan tentait de rattraper Bess tout en essayant vainement de démêler l'écheveau incertain des faits et du rapport causal entre eux. La garnison était en flammes ... tout le monde courrait (pas forcément toujours dans le même sens, d'ailleurs) ... sa femme descendait ... et lui montait. .. Sa femme ? Sa femme !

Ah mais oui ! Voilà c'est ça ! Suivre Bess ! Elle vient de le croiser sans le reconnaitre, manifestement. Elle a même lancé un ordre. Deux hommes ! avec nous ! Ne pas chercher à comprendre ! Oh non ! Surtout pas ! D'une, la confiance entre les deux époux est inaltérable et de deux, n'a-t-elle pas menée avec brio la première escouade d'extinction du feu, ces jours derniers, à la grange ?

Demi-tour au plein milieu d'un degré, donc. Suivre Bess ... Oula ! Erwan dans son élan manque de choir de nouveau ... Suivre Bess ... ne pas écouter la douleur et descendre les marches aussi vite que possible pour ne pas se laisser distancer ... Suivre Bess ... le voilà à sa hauteur, accompagné d'un second larron qui suivent ... Suivre Bess ... qui suivent qui au juste ? Ah ! Les voilà qui rejoignent Enguerrand ! Bon ben ... Suivre Enguerrand ... donc ! Petite visite guidée de Ventadour de nuit et au pas de charge ...

Elle courrait derrière Eng, enfin loin derrière... un petit ralentissement du Sénéchal qui lui permet à elle et les soldats qui la suivent de le rattraper, ils reprennent leur course...le temps manque, elle sait déjà que l'Incendiaire ne les aura pas attendu...

Elle acquiesse aux paroles d'Eng puis répond :

Non... même.... même s'il a entendu.... on ne peut ...... se permettre de .... perdre du temps ..... à mon avis il a choisi.... le Dragon

Un point de côté qui la prend... les voilàs devant chez Ant, et continuent leur route vers le bois, une fois devant le moulin d'Eelan, Bess s'arrête essoufflée... ses jupons la gènent, son point de côté ne veut pas passer, et de toute manière s'enfoncer dans les bois en robe en pleine nuit n'est pas le meilleur moyen de rattraper un fuyard.

Continuez sans moi ... je ne peux plus .... c'est alors qu'elle s'apperçu que c'était son mari qui la suivait depuis tout à l'heure, il s'arrêta lui aussi inquiet, elle fronça les sourcils, et lui ordonna toujours essoufflée :

Va avec Eng ! ...................pas question qu'il s'échappe !!!!! ..................il a volé des épées !!!!!

Hautetour a écrit:: Pouf ... pouf ... Course effrénée à travers la nuit et Ventadour tout à la fois. La causalité des faits et des évènements continue toujours de déranger un repli du cerveau d'Erwan mais Bess est devant, nul temps à accorder à la réflexion, donc. Au contraire ! Faire fi de la douleur qui commençait de toutes les façons à s'estomper, l'afflux de sang provoqué par la course aidant. Et suivre ...

Erwan avait de longues jambes, corrélatives à sa grande taille. Aussi ne lui fut-il pas difficile de rattraper sa femme à la course, mais il était soucieux d'économiser son souffle. D'une, le vétéran était un bien trop rusé renard pour épuiser toute sa force en une course alors que nul ne savait comment celle-ci se terminerait. De deux, se caler sur le rythme de son épouse est le meilleur moyen de ne pas la perdre des yeux et par là-même d'être en mesure de lui assurer l'assistance en cas de besoin.

Mais la voici qui stoppe et lui donne la marche à suivre. Va avec Eng ! ...................pas question qu'il s'échappe !!!!! ..................il a volé des épées !!!!! Un flot de question assaille Erwan. Eng ? Il s'échappe ? Épées volées ? Rien ne sort de ses lèvres, dans la situation actuelle, il est, tout maître de camp qu'il soit, aux ordres de la gouverneuse. Il échange un simple regard avec sa femme. Perdu, mais après tout Bess ne court plus aucun danger, Erwan s'élance à la suite de son ancien second, vers la forêt, sans prendre la peine de vérifier si son acolyte le suit ou non.

son coté obscur a écrit:: Ses pas résonnaient sur le petit pont de bois, passant devant un moulin, la roue à aube tournant doucement dans la nuit froide.
Sans y jeter un coup d’œil, il quitta la route pour s’enfoncer vers la foret.

Les premières broussailles apparurent, et c’est avec soulagement, qu’il s’enfonça sous la frondaison des arbres à la lisière du bois du dragon.

Quelques mètres de plus, et il s’adossa au tronc d’un pin séculaire, reprenant son souffle, déposant son précieux butin au sol à coté de lui, heureux d’avoir échappé à ses poursuivants.

Le répit ne fut que de courte durée, comme le bruissement des feuilles que l’on foule aux pieds se fit entendre derrière lui.
Il serra les dents…La poursuite ne se finiras donc jamais…

Il se risqua un regard vers la source du bruit et vit un des soldats, dégainer son épée, la lame scintillant dans la nuit et s’avancer dans sa direction…Non ce n’était pas possible, il ne devait pas savoir où il se trouvait…

Il se laissa glisser le plus silencieusement et lentement possible le long du tronc et chercha a tâtons, une pierre, une branche
L’espoir lui vint d’une énorme pigne de pin, il s’en saisit et d’un geste fluide se retourna et la lança sur sa droite le plus loin possible…Espérant que le bruit éloignerais son poursuivant dans la mauvaise direction…

Alessio a écrit:: Il etait arrivé dans la foret, il faisait froid.
Il n'y avait rien, pas un mouvement, le seul bruit qu'il entendait etait le bruit de ces pas
il decida de dégainer son épée,en cas d'attaque et surtout pour se rassurer.
Seul dans cette foret immobile, il avait peur

soudain il entendit un bruit,il s'y dirigea aussitot
il chercha mais ne trouva rien. son imagination lui jouerait elle des tours ou alors ne serait-ce pas un animal ou autre chose
il se sentit encore plus éfrayé et songea a rebrousser chemin

Il doit etre deja loin maintenant se dit il a lui meme

Il a eut un petit temps d'arrêt, mais à tout de même obéit aux ordres de son épouse. Elle sourit malgré elle et la situation : sacré nezpoux, toujours à s'inquiéter pour elle.

Plantant son épée dans le sol, elle mit ses mains sur ses genoux pour s'aider reprendre son souffle. C'était un peu trop, les seaux remplits à manier rapidement, cette course dans les rues de Venta, son poids certainement qui devait y être pour quelque chose...sa taille commençait à s'épaissir bien que ça reste encore discret. Encore quelques semaines et elle devrait arrêter certaines activités. Chassant ces pensées de son esprit elle revint à ce qu'il s'était passé cette nuit. Demain il lui faudrait aller voir Tarrelian pour signaler l'incident, puis l'Etat Major qu'un vol avait eut lieu.

Un regard vers le Bois Du Dragon juste devant elle, les premiers fourrés. Elle entandait s'éloigner les pas des soldats, ils ne courraient plus bien évidemment. Le voleur devait être loin maintenant ... elle tapa du pied rageusement en pensant à ce qu'il s'était passé. On venait de voler des armes ... on avait incendié le Mess... avec tous les risques que ça comportait pour ses hommes... demain il faudrait faire l'état des lieux, faire le compte à l'armurerie, bien qu'elle n'ait vu que quelques épées au dos du voleur, on n'était même pas sûr qu'il soit seul.

Elle réfléchissait à tout, faisant une liste de ce qu'il faudrait mettre en place ou faire. Attendant le retour des hommes dans les bois, elle reprit son épée au sol et s'avança un peu plus sur la route longeant le lac et le bois, debout sur les bords du lac, elle pouvait voir la garnison en effervescence.

Enguerrand_de_lazare a écrit:: La course...ne pas ressentir la douleur ni ses poumons qui le brulaient. Erwan désormais à ses côtés, ils avaient laissé Bess derrière eux. Les deux hommes remontaient la rue à toutes jambes. Un soldat...un soldat avait été blessé. Peept...il s'agissait de Peept, déjà en train de se relever lentement, aidé par un compagnon. Pas le temps de s'arrêter. Il fallait continuer.

Le petit pont franchi, ils arrivèrent à l'entrée du bois. Les branches le griffaient, les racines traitresses menaçaient de le faire chuter, ralentissant leurs progressions d'autant. Il n'était encore jamais venu se promener par ici, et la nuit n'arrangeait rien à sa méconnaissance des lieux.

Devant, une silhouette entre les bosquets.

Erwan. Là...devant nous...fais attention...si..c'est le voleur....il est habile...

Surgissant dans un espace dégagé, ils tombèrent nez à nez avec Alessio, qui les avait devancé en empruntant le passage de Peept.

Alessio. Tu l'as vu? Sais tu ou il est?

Devant la réponse négative du soldat, ils restèrent un instant immobiles, reprenant leur souffle, à observer les alentours de tous côtés. Mais il fallu se rendre à l'évidence...Le voleur leur avait bel et bien échappé!

Se retournant vers ses deux compagnons, il leur dit d'une voix lasse.

Mes amis, c'en est fini. Nous n'arriverons plus à le rattraper...Rebroussons chemin retrouver Bess et les deux autres, il y a encore de quoi faire à la caserne avec les restes d'incendie. Demain, nous enverrons des patrouilles passer le bois au peigne fin...Avec un peu de chance, nous trouverons une piste, quelque chose...

Dépité, il fit demi tour, suivi de ses compagnons, en direction de la sortie de la forêt.

[Quelques heures plus tard... le lendemain aprés midi]

La nuit avait été longue...vraiment trés longue. Le fuyard avait réussi, personne n'avait pu le rattraper. Une fois le groupe de retour à la Garnison, le feu était presque circonscrit, un état des lieux avait été fait, le Mess était à reconstruire dans son intégralité, mais aristote en soit témoin il n'y avait eu aucune victime à déplorer, quelques brûlures, des soldats fatigués, mais rien de grave.

Le matin venu, un grand nettoyage avait eu lieu, évacuer l'eau et les débrits. On avait retrouvé un second cadavre d'animal dans le Mess....animal reconnut comme un chat pour certains ou un lapin pour d'autres. Bref tout le monde était d'accord pour dire que les animaux étaient vivants lorsqu'ils avaient été jetés sur le Mess. Elle avait demandé à ce qu'un décompte des armes soit fait, apparemment trois épées avaient été volées.

Aprés avoir pris des notes pour ne pas se tromper, elle se leva de son bureau, elle n'avait pas pris le temps de se reposer, elle voulait agir au plus vite.

Elle sorti de la garnison pour se diriger vers le poste de police.

[HRP] un grand merci à tous les participants... ^^[/HRP]

peept a écrit:: Peept avait le dos trempé, il se réveilla en sursaut sur son lit de garnison, une vive douleur se sentit à la joug gauche qui le fit se rassoir sur sa couche. Il avait mal partout, autant d'effort la nuit passée, ca n'était pas de son habitdude. Il avait une espèce de serviette de camps autour de la tete pour esponger le sang.
Sa tete lui tournait encore, il ne se rappelait plus trop comment il était tombé la nuit passée et comment il était rentré... tout le monde dormait dans son quartier sauf ceux de réserve qui s'activait dehors.
Il se débarbouilla rapidement en prenant soin de ne pas réourvir la plaie faite par la lame...puis sortit discrètement avec une couverture sur le dos à défaut de sa cape qu'il avait perdu sur les murailles.
Une lumière cependant attira son regard, le bureau du gouverneur était encore en pleine activité. L'aube se faisait à peine sentir, la chaleur du mess restait une plaie ouverte de la nuit passé sur la garnison.

Il decida de se rendre chez les barbières malgré tout...
la porte était fermée, celles qui étaient de service combattaient le feu ou soulageaient les soldats qui allaient encore porter des sceaux sur le brasier. il s'assit contre le mur adjoint et se reposa la tête entre les genoux et s'assoupit légèrement

Les brebis sont revenues saines et sauves mais le diable cours toujours pour accomplir ses méfaits