Préparatifs et délivrances.

Shiska a écrit:: Shiska ferma les yeux puis vint dépauser ses mains de part et d'autre de ses joues rouges avant de venir dépauser un baiser sur son front.

Ne t'en fais pas ma belle soeur...on va le retrouver...tous les deux...Je ne te lache pas d'un semelle.

S'écartant un peu, il tira sa batarde de son fourreau et se retourna en direction de la forêt. Cela faisait longtemps qu'il n'était plus venu ici, même si il connaissait assez bien le lieu pour l'avoir parcouru à de maintes reprises. Le bois comportait quelques petites étendues d'eaux et quelques grottes mais seul une meute de loups, des renards et d'autres animeaux du genre peuplaient le bois. Un endroit typique pour celui qui veut se cacher en somme. Alors qu'ils entraient à travers de grands arbres, le vent se mit à souffler, balayant les dernières feuilles qui restaient accrochées à ses géants endormis.

Malgrès la gravité des incidents et la tension palpable qui reignait, Shiska semblait plutôt sur de lui. Les divers méfaits portaient tous la même marque de fabrique et la futur mère avait déjà reçu des menaces. Cet enlèvement s'incrit dans la logique des choses et il le savait. Ce n'était pas son combat, ce n'était plus son histoire. Il voulait rester aussi détaché de la chose que possible, il se devait de rester fort et inflexible, pour Best. Tarrelian avait finit par basculer, il allait bientôt découvrir le prix à payer pour sa faiblesse.

Plusieurs minutes s'écoulèrent au rythme de leur pas et de la lame de Shiska qui se frayait un chemin dans les buissons. Il ne voulait pas poser de question sur ce qui c'était passé pour ne pas chambouler le fragile équilibre mental qu'ils arboraient en se moment si pénible. Le temps était maintenant compté pour retrouver le garçon et il ne fallait pas le gâcher. Soudain, non loin, ils aperçurent une lumière tamisée qui dessinait des ombres presque imperçeptibles sur les troncs de gros chênes massés au loin. Il jeta un coup d'oeil entendu en direction de best, puis par un hochement de tête s'avança prudemment vers la source de lumière...

[Bois du Dragon]

Ne t'en fais pas ma belle soeur...on va le retrouver...tous les deux...Je ne te lache pas d'un semelle

Elle sourit, bien sûr qu'il ne la lâcherait pas d'une semelle... bien pour ça qu'elle avait préféré être avec lui. Pour l'instant, il était le dernier en qui elle pouvait compter à Ventadour... Alcy lui avait menti..par omission certe mais menti tout de même, Lourd avait oublié qui était le maître du Mazet, les autres étaient loin, avec d'autres soucis.

Ils reprirent leur marche, s'enfonçant dans le bois, l'un prés de l'autre, à l'écoute du moindre bruit, c'est que c'est bruyant un bois lorsqu'on prend le temps de l'écouter. Shiska ouvrait la voie de sa lame, il était le plus à même de la diriger ici, elle qui n'y était venu que trés rarement, pour ainsi dire jamais.

Une lumière faiblarde, un simple regard et la chose était entendue... ils s'approchèrent doucement, faisant le moins de bruit possible.

La lumière émanait d'une sorte de cabanon au millieu des arbres. Shiska et elle échangère un nouveau regard, ils prendraient chacun un côté pour éviter toute surprise. Elle se dirigea sur la droite, longeant les arbres, s'aidant de sa lame au besoin, pour se retrouver face à shiska qui avait fait de même de l'autre côté. Ils reprirent alors la direction de la cabane, pour se retrouver chacun sur un côté, l'épée à la main.

Shiska a écrit:: [Bois du Dragon]

Quelques mettres de la cabane, Shiska jète un coûp d'oeil conciencieux à sa partenaire avant de s'approcher doucement des panneaux de bois. La posture est assurée et fluide, les jambes fléchis, le dos rond et la garde basse. Shiska se colle contre le mur et jète un coup d'oeil entre les panneaux pour observer l'intérieur de la bâtisse.

A l'intérieur une frelle bougie éclairait un intérieur sommaire. Une table basse avec des pieds chancelants sur laquel était posé une écuelle remplit d'un reste de ce qui ressemblait vaguement à un lapin. Un couteau planté dans le bois et un tabouret renversé venaient compléter le tableau. En tendant l'oreille on pouvait entendre quelque chose grater le bois. Un petit ricanement suivit d'un toussotement firent froncer les sourcils de Shiska.
Shiska se rapprocha de la porte puis l'enfonça à gros coup de pied avant de rentrer dans la pièce en brandissant son épée. A l'intérieur un homme d'un certain âge tomba à la renverse en se prenant les pieds dans une caisse remplit de laine. L'homme se mit à baigayer en lachant la cane qu'il tenait en main. Shiska le mit en joux en le regardant avec de grands yeux froids.

Où est il??? Où est le voleur!! Parle! Répond moi ou je t'embroche!

[Bois du Dragon]

Shiska venait de forcer la porte d'un grand coup de pied, Bess prête à attaquer au besoin s'engouffra derrière lui, se mettant sur la pointe des pieds pour voir pardessus l'épaule de son compagnon d'arme, elle fronça les sourcils en voyant le vieillard apeuré et bégayant.

Sans un mot ou un geste pour l'homme, elle vérifia l'intérieur du cabanon, sous quelques morceaux de toile sale elle découvrit une sorte de caisse, l'ouvrant à la volée... vide à part quelques débris. Elle se retourne furieuse vers l'homme toujours au sol :

On t'a posé une question ! Où est Tarrelian ! Où est mon fils !!!!!!

Un regard d'incompréhension totale venant du viel homme, Bess s'accroupit, se penche sur lui menaçante : dis nous tout ce que tu sais !

Le lapin... oui oui j'ai tué le lapin...j'sé bin spa autorisé... j'voulais pas ... j'recommencerons point m'dame.... * à Shiska * Pitié mon seigneur... j'vous jure... sra l'dernière fois que j'braconne...

Elle se relève enfin... regarde Shiska... il n'y a rien ici...

niko7 a écrit:: [Les bas quartiers de Ventadour]

Niko arrivait dans un quartier presque abandonné de la ville ....
partout on aparcevait brigant, femme de joie et meme petit enfant abandonné

Niko fit signe au trois homme avec lui de bien resté groupé on ne sais jamais se qui peut se passé ici

Niko decida d'allez intterogé un petit enfant caché dans une ruel sombre
bonjour mon petit tu ne devrait pas te tenir dans des endroit comme ici
je m'en fou!

il etais bmal élevé et sa paraissait qu'il avait grandit dans des lieux comme ici

Bon puisque que t'aime pas parlé de toi j'ai quelque question a te posez tu aurai vu un homme avec un enfant par ici?
J'sais pas trop va voir la dame qui vie dans la maison abandonné la-bas elle connait et observe toujours tous ici
Merci ...

Niko et les hommes partire en direction de la maison abandonné laissant ainsi l'enfant seul dans la ruelle

catou948 a écrit:: [Dans les ruines de l'est de Ventadour]

Catou marcha en direction des ruines en compagnie des 3 soldats sous ses ordres. En arrivant elle sépara son groupe en 2

Vous deux vous surveillez les alentour des ruines et vous venez m'avertir à la moindre chose suspect. Compris?

Elle pointa deux soldat qui lui répondit aussitot

oui c'est compris chef^^

Bon allez s'y et faite attention où vous marchez ! C'est assez vieux cette endroit. Il se pourrait que le sol s'écroule sous vous^^

En voyant les 2 soldat tout à coup effrayé de ce retrouver sous terre, elle se mit à rire

Soyez prudent je veux pas devoir aller vous cherchez! Bon nous deux on va se promener dans les ruines peut-être y a t-il des passage secret ou autre chose

Oui et je vais surveillez votre derrière ....euh non.... vos arrière

Elle lui décocha un regard noir
Si tu veux pas avoir mon épée sous la gorge tu es mieux de surveillez mes arrières!^^

Catou et l'autre soldat se mire à faire le tour du propriotaire^^

Alcyone_ a écrit:: Des pigeons furent envoyés rapidement, dont un, estampillé "urgent", au bureau des officiers et après un détour par le poste de police, elle avait enrôlé quelques maréchaux, les affectant avec autorité aux recherches en leur expliquant brièvement la situation. Elle avait repris un peu contenance et assurance, mais sa joue rougie par la gifle lui rappelait, si besoin en était, tout le poids qu'elle portait sur ses épaules. Alors elle ne laisserait rien au hasard. Elle espérait être rejointe par des policiers plus expérimentés. Plus nombreux ils seraient, plus vite ça irait.

Armée d'un plan des abords de Ventadour, elle s'attaqua à visiter méthodiquement les fermes isolées, alentour du bourg. Avec un bébé de deux jours, Tarrelian n'avait pas pu aller bien loin.

La première était miteuse. Elle trouva le propriétaire en train de réparer une charette. A quelques dizaines de mètres du paysan, elle s'adressa à deux des maréchaux qui l'accompagnaient, main sur le pommeau de son épée.

- Toi, par la gauche, tu fais le tour du corps de logis, toi par la droite. N'oubliez pas les dépendances

Il acquièscèrent et partirent en avant sous les protestations du fermier
- Crétonerre! bande de margoulins, kek'vous m'voulez?
- Du calme, l'ami, c'est la maréchaussée de Ventadour, nous sommes à la recherche d'un homme armé qui a enlevé un bébé.
- Et alors? kek vous v'lez que ça m'foute? L'est point ici!
- Ca, c'est ce que nous allons voir, et vous allez nous laisser entrer et faire nos recherches.

Le vilain marmonna quelque chose, sans doute quelque imprécation contre ces policiers de malheur qui se croyaient chez eux et fouillaient comme s'ils étaient chez eux. Alcyone n'en eut cure, la priorité était Alessandro. Et sur ce coup-là, la méthode lui importait peu. Sa conscience n'était plus à ça près...
Au bout de quelques minutes, les maréchaux revinrent bredouille. Rien à signaler. Le fermier vociféra qu'évidemment, qu'y avait rien à signaler! Elle le fit taire en lui lancant une pièce d'or.

- Tiens, ça devrait t'aider à cesser de geindre. Y en aura d'autres pour toi si tu m'apportes des informations utiles quant à cet homme et ce bébé.
- Ha ben pour sûr, votre Grandeur! Ch'rai tout fier si j'pouvais aider not'brave maréchaussé, d'ailleurs, l'aut'jour, j'disais encore...

Elle grimaça et tourna les talons. Aucune envie, et encore moins le temps, d'entendre l'histoire de ce gueux lécheur de botte. "Votre Grandeur"... tsss... Quel titre méritait-elle encore aujourd'hui?

[Bois du Dragon]

Le froid se faisait plus intense au fur et à mesure que la nuit avancait, le vent plus incidieux. Ils avaient laissé le cabanon derière eux, le vieux braconnier toujours tremblant à l'intérieur.

Ils avaient beau préter l'oreille, ce ne sont que les bruits de la forêt qu'on pouvait entendre, elle bruissait, hulullait, soufflait... toute la vie nocture et boisée. Faisant plus de bruit qu'en plein jour.

De longues longues heures à se faire un chemin dans cette forêt où nul être humain n'avait sa place par cette nuit noire.

A regret,, et frigorifiés, ils rebroussèrent chemin... la nuit allait laisser place au matin, nouvelle journée qui se profilait...

vallériane a écrit:: Valériane avait reçu une lettre de la part de son Prévôt demandant du renfort de toute urgence… la lettre avait été écrite rapidement et elle n’avait pas tout saisi de l’histoire..

Il était question d’un bébé enlevé.. et il fallait du renfort pour patrouiller aux alentours de Ventadour pour retrouver cet enfant…

Valériane avait le cœur serré, comprenant malgré tout l’enjeu… et ne comprenait pas que l’on puisse s’en prendre à un bébé…

Elle quitta Rochechouart aussitôt avoir lu la lettre, laissant à son tour des ordres pour son sergent.

La route était assez longue, mais elle arriva bientôt dans la campagne de Ventadour alors que le soir tombait, et vit de loin quelques personnes sortir d’une ferme.

Tout en avançant.. elle reconnut la silhouette de sa chère Prévôt…
Elle courut pour la rejoindre, Dame Alcyone était accompagnée par quelques maréchaux…

Au fur et à mesure qu’elle s’approchait, elle discernait le visage de sa marraine…même dans le clair obscur, elle pût voir que son visage était dur, elle avait l’air fatigué et anxieux… mais ça n’enlevait en rien son énergie légendaire …

Valériane ne savait pas trop si elle devait lui sourire en arrivant… réflexion faite, ce n’était guère le moment des mondanités… elle s’approcha du Prévôt , respirant un bon coup avant de lui parler, prête à entendre ses ordres :

Bonsoir Prévôt ! je suis venue aussitôt que j’ai pu. J’ai laissé un message au sergent Trokinas. Il avait encore un dossier à finir mais j’espère qu’il me rejoindra. Par contre, j'ai pris un nouveau sergent à l'essai, Bradwarden, je lui ai dit aussi de venir, ainsi il pourra faire ses preuves !
Je vois que tu viens de fouiller cette ferme… dit Val en regardant le pauvre bougre près de sa charrette qui continuait à marmonner….

Mais pas de bébé je suppose. Tu sais qui a fait le coup ? …
Le Prévôt lui dit le nom tout bas...

Ah ???? , c’est inexplicable… je ne comprends pas son geste…
Alcyone avait l’air géné… Val la regarda bizarrement… puis Val se dit qu’il ne fallait pas perdre son temps en palabres.. et qu’il fallait agir.

On va où maintenant ? je vois que tu as le plan du coin..
Val jette un coup d’œil sur la carte , puis regarde Alcyone … un moment , perdue dans ses pensées...

Bradwarden a écrit:: Bradwarden avait été invité à prendre part à des recherches par son lieutenant Valériane dans les alentours de Ventadour. Cette mission lui tenait à coeur, c'était le moment où jamais de faire ses preuves et de s'investir dans son rôle de sergent...Mais ca commencait mal, il s'était légèrement perdu en chemin. Fort heureusement, il sut retrouver la route qu'avait du emprunter son lieutenant un peu plus tôt.
Pressant l'allure pour ne pas prendre trop de retard, il finit par les rejoindre avec un peu moins d'une demi-heure de retard.

Prenant un air le plus sérieux possible, un petit signe de tête vers son Lieutenant:

Mon lieutenant! Désolé pour le retard, J'ai...je...enfin...Voilà quoi...

Bradwarden se maudit de ne pas avoir pensé plus tôt à se trouver une excuse valable.

Se tournant vers Alcyone:

Bonsoir Prévot, comptez sur moi pour m'investir autant que possible dans cette affaire.
Si j'ai bien compris, il s'agit d'une histoire d'enlèvement...

Il remarqua alors le visage d'Alcyone s'assombrir...Il préféra ne pas poser plus de questions à ce sujet.

Connait on un endroit où le coupable aime aller? un repère? une adresse?
Peut être y trouverait on des indices quant à son plan, s'il en a un...

vallériane a écrit:: Pendant que Val s'entretenait avec le Prévôt, le tout nouveau sergent, Bradwarden arriva quelque peu essoufflé...

Val se retourna , et se dit qu'il avait quand même fait vite.. mais n'en laissa rien paraître

AH te voilà, Brad, eh bien, tu en as mis un temps ! tu ne serais pas passé par une taverne avant de venir j'espère ? !

Puis, Val écouta le jeune homme... puis s'adressa à Alcyone

Oui, Prévôt, tu le connais un peu je crois.. tu ne saurais pas où il aurait pu aller ?

Bradwarden a écrit:: AH te voilà, Brad, eh bien, tu en as mis un temps ! tu ne serais pas passé par une taverne avant de venir j'espère ? !

Bradwarden commenca par sourire, puis voyant l'air sérieux de Valériane et les regards soupconneux que lui jetaient également le prévot, il effaca vite son sourire, se mit un peu à rougir et se gratta la tête, signe de nervosité apparaissant chez lui à chaque fois qu'il est embarassé ou qu'il cherche à se sortir d'une situation délicate...

Vous savez lieutenant, après la cuite...je veux dire...

long moment de silence...Mais qu'est ce que je raconte moi? ca va pas bien...

Je disais donc, après avoir bu un verre ou deux hier soir pour une raison tout à fait valable...en effet, une amie très proche rentrait d'un long voyage...Bref, je m'égare. On a fêté ca et je suis rentré...Je suis juste passé à la taverne pour voir si elle y était retournée aujourd'hui mais je vous promets que je n'y suis pas resté longtemps et que je n'y ai rien bu.Jamais en service! Et puis elle était pas là...Mais ca n'aurait rien changé!

Il reprit son souffle et regarda son auditoire peu convaincu...Puis revenant au sujet principal:

Si vous lui connaissez plusieurs domiciles, qu'ils soient anciens ou récents, on pourra se séparer pour aller plus vite.

- Lourd - a écrit:: [Le Village]

Ils avaient débuté par l'église, non pas par instinct, juste parce que, c'était suffisant, bien entendu elle resta silencieuse et vide.

Chaque maison fut réveillée, les soldats entrant, fouillant ce qui pouvait l'être sous les menaces verbales des occupants, ou parfois leur silence, s'ils connaissaient la Gouv.

Rien...rien n'avait été trouvé, pas la plus petite trace du passage du Lieutenant avec un enfant. Bien sûr ils avaient trouvé des bébés, parfois aussi jeune ou presque qu'Alessandro, mais les parents étaient présent et pas de Tarrelian en vue.

C'est l'air sombre qu'ils revinrent tous à la garnison, espérant que d'autres n'avaient pas fait choux blanc.

Alcyone_ a écrit:: Alcyone fut soulagée de voir arriver sa filleule... Elle discutèrent brièvement de la situation... Elle connaissait évidemment un peu Tarrelian en tant que collègue... Lorsqu'elle lui dit qu'elle ne comprenait pas son geste, elle s'assombrit... Elle ne la connaissait que trop bien, la raison...

Elle lui présenta Brad, arrivé un peu essoufflé, qui se lança dans des explications qui lui passèrent à des lieues au dessus de la tête... Elle reprit le chemin d'une autre ferme à visiter, les entrainant tous les deux. Ils émirent quelques suggestions et hypothèses. Son esprit tournait à toute allure sans pour autant voir de solution miracle.

- Oui, Prévôt, tu le connais un peu je crois.. tu ne saurais pas où il aurait pu aller ?
- Connait on un endroit où le coupable aime aller? un repère? une adresse?
Peut être y trouverait on des indices quant à son plan, s'il en a un...

Alcyone les foudroya du regard, leurs remarques la mirent hors d'elle en une fraction de seconde. Elle s'écria

- Mais vous ne croyez pas que j'ai déjà pensé à ça??? Et si je savais où il était, vous pensez pas que j'y serais déjà?? Et vous croyez pas que Tarrelian est suffisament malin pour détenir le gamin autre part que chez lui??? Et vous ...

Elle s'interrompit en voyant les visages des deux officiers de police. Elle n'avait aucune raison de s'en prendre à eux... Elle était en train de déverser sur eux toute sa frustration et sa culpabilité d'avoir menti et d'avoir été incapable de protéger Bess et Alessandro... Ils étaient venus de loin pour participer aux recherches... Elle passa sa main sur son visage, cachant ses yeux quelques secondes pour reprendre son calme... Ils ne devaient plus la reconnaître, elle qui n'était pas la dernière à plaisanter ou à lever le coude, d'ordinaire...

Elle reprit sur un ton plus pondéré

- Val, Brad, excusez-moi... Les... circonstances me rendent un peu... nerveuse, je suis désolée... Tarrelian a longtemps occupé une chambre d'auberge avant d'acquérir une petite maison à la sortie du village, sur la route qui mène à Murat. Je doute que nous le trouvions là bien sûr, il est plus malin que ça, mais en effet, peut-être que nous y trouverons un indice...

Elle étala la carte devant eux pour illustrer ses explications.

- Sa demeure est là. J'avais l'intention d'aller rechercher plutôt dans ces fermes-là et ici, mais en effet, il faudrait voir chez lui. Je vais m'en charger, je vous laisse le choix, vous pouvez m'accompagner ou continuer à fouiller ces fermes là avec quelques maréchaux...

tarrelian a écrit:: [aux abords du lac]

Il courrait à en perdre haleine, les branchages fouettant son visage, le griffant.

Il ne prit pas la peine de ralentir que quand il arriva aux abords du lac...
Il s'arreta, s'adossant à un arbre, reprenant son souffle dificilement...
Cet homme l'avait humilié...Il lui avait fait mordre la poussière, c'etait joué de lui...Et il n'avait pu se venger quand il l'avait a sa merci...
Il enrageait intérieurement, son sang bouillonnait dans ses veines...Il n'avait jamais ressentit autant de haine...

Lui pourtant si détaché quand il tuait, avait envie de meurtre là...N'importe qui, du moment qu'il pouvait repandre ses entrailles à même le sol....et hurler sa frustration...

Le Sans Nom avait surement entendu sa supplique, et dans son indicible ironie lui fit entendre une voix, un bruit...

Passant doucement la tête de coté, il put voir un jeune homme, glaive au clair, serpenter le long des berges du lac.

La livrée qu'il portait ne lui laissait aucun doute sur ses origines... Un soldat de la garnison de ventadour...

Tarrelian sourit, degaina son épée courte et se laissa doucement glisser le long du tronc pour faire face à l'homme.
Son visage ne portait plus aucune trace de haine, le masque de l'indifférence avait repris sa place...certain qu'il aurait ce qu'il voulais...
Sans un mot, sans une mise en garde, il se jetta sur l'homme l'épée au clair.

Il était là pour tuer, pour se défouler, pas pour d'inutiles palabres...

vallériane a écrit:: [ dans la campagne avoisinante ]

Valériane avait écouté vaguement le sergent Brad en lui jetant un regard oblique.. puis avait sursauté en entendant le Prévôt vociférer sur leurs réflexions désuètes.

Val resta bouché bée , ne sachant quoi répondre, lorsque le Prévôt se calma d’elle-même.

Valériane se demandait ce qu’elle faisait là, en rase campagne, avec un Prévôt qui semblait perdre ses moyens ..

Aussi , lorsqu’elle celle-ci leur laissa le choix, Val réfléchit rapidement, jeta un coup d’œil à Bard, s’approcha de lui et lui murmura

Je ne veux pas la laisser seule, je la sens trop impliquée personnellement dans cette affaire, j’ai peur pour elle, j’ai peur aussi qu’elle fasse une bêtise, on reste avec elle !

Brad, qui était resté pétrifié, acquiesça de la tête.

Val se retourna vers Alcyone qui était penchée sur le plan des environs…
On reste avec toi Alcyone, as-tu fait le point sur le nombre d’hommes qui sont là et les endroits qu’ils fouillent ?
Je vois que nous sommes situés là, entre les ruines et la route de Murat , dit Val en posant son doigt sur la carte.,puis elle attendit qu'Alcyone prenne la parole, celle-ci scrutait la carte avec une loupe, espérant sans doute que la carte lui révélerait la cachette de Tarrelian

Smortrios exenos a écrit:: [Au Bord du Lac]

Le vent soufflait délicatement. Le froid mordant fit frissonner le soldat. Il n’était pas un temps à mettre un soldat dehors, alors un enfant… il fallait que l’enfant soit retrouvé ! Mais par ce temps, il était peu probable que le coupable soit resté dehors. Il devait se cacher quelque part en ville.
Il écarta les branches d’un saule pleureur avec sa lame et commença à avancer. Un bruit. Il s’immobilisa. Le bruit venait de derrière lui et semblait se rapprocher rapidement.

Il fit volte-face en levant son épée. L’arme rencontra celle de l’assaillant.
Le coup fut violent. Le rouquin se retrouva déséquilibré vers l’arrière. Il chuta et lança sa torche vers l’homme. Il la dévia d’un revers du bras, la projeta contre le tronc de l’arbre.

La lumière éclaira le visage de son attaquant. Un visage froid, glacial, ne laissant transparaître aucune émotion. Le rouquin serra les dents et para la nouvelle attaque que lui porta Tarrelian. Il y mit toute sa force, mais rien ne se lisait sur son visage.

Le doute s’installa. Il se roula sur le côté et esquiva une nouvelle attaque qui vint frapper le sol.

L’homme frappait comme celui qui n’avait plus rien à perdre. Smortrios se relava rapidement, juste assez pour parer une nouvelle attaque. La force le fit reculer, dos au tronc d’un des arbres.

Le soldat avait peur. Tarrelian était froid et n’hésiterait pas à tuer. Le rouquin para une nouvelle attaque.

Il frappait fort, et son bras commençait à lui faire mal.

Il para une nouvelle attaque, puis une deuxième. Sa main lâcha. Son épée fut projeté à quelques mètres et se planta dans le sol.

En un instant, toute la vie de Smortrios passa devant ses yeux. Il se voyait déjà mort.

Tarrelian leva rapidement son épée et porta une dernière attaque. C’est alors que le rouquin sauta sur le côté. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Un réflexe ? Comme toute créature souhaitant survivre.

Il sentit le froid de la lame sur son flanc droit mais n’eu pas le temps de réfléchir. Il tomba au sol et sa main rencontra sa torche. Il se retourna, posé au sol et brandit la torche.

Tarrelian surplombait le soldat, l’épée à la main, le visage impassible. La mort incarné. Smortrios était au sol, blanc comme un linge, la peur se lisant sur son visage, telle une créature prête à tout pour défendre sa peau. Un animal qui n’avait plus rien à perdre.

Sa gorge était sèche et pourtant, il suait. Il avait chaud et pourtant, il faisait froid. Il était incapable de pensé et pourtant, ces mots sortirent de sa bouche :
« POURQUOI ?! »

Alcyone_ a écrit:: [Toujours près d'une ferme isolée]

Elle s'en voulait d'avoir perdu son sang-froid, surtout devant sa filleule. Dire qu'elle était supposé être un modèle à suivre en tant que marraine. Tu parles d'un modèle... Et le nouveau sergent, pour quoi allait-il la prendre? Elle réfléchissait à toute allure tandis que Val murmura quelque chose à Brad, regagnant une certaine maîtrise d'elle-même.

- On reste avec toi Alcyone, as-tu fait le point sur le nombre d’hommes qui sont là et les endroits qu’ils fouillent ?
Je vois que nous sommes situés là, entre les ruines et la route de Murat

- Oui, nous sommes ici, précisément *Pointant du doigt une ferme sur la carte* En ce qui concerne le nombre d'hommes, Bess a affecté une bonne partie de ses soldats aux fouilles. Je sais qu'ils se chargent de fouiller le bois du Dragon, les abords du lac, et certains quartiers de la ville. Ca, c'est pour l'armée. Il nous reste donc toutes les fermes isolées alentours, il n'a pas pu aller beaucoup plus loin avec un bébé. Mais je vois que nous sommes en nombre suffisant... *relevant le nez et comptant les maréchaux* Nous allons nous diviser pour aller plus vite et être plus efficaces. Donc Brad et toi, Val, avec moi, nous allons vers la route de Murat. Toi, toi et toi *désignant trois maréchaux* vous allez à l'ouest de Venta, il y a une dizaine de fermes à fouiller par là. Vous trois *désignant les trois derniers* vous poursuivez ici à l'est. Val et Brad, en route...

[Demeure de Tarrelian]
Dire qu'elle connaissait à peine cette chaumière... Ils entrèrent en forçant la porte. Nulle présence, bien évidemment. La poussière et l'état général de l'intérieur indiquait qu'il n'habitait plus ici depuis quelques temps, pas de feu dans l'âtre, pas un seul signe de vie. Alcyone se sentait plutôt mal à l'aise à farfouiller dans ce qui était la demeure d'un ami... ou de ce qu'il en restait... Brad et Val semblaient avoir moins de mal. Tant mieux. Ils avaient le détachement qu'elle ne pouvait pas avoir... Ils seraient peut-être plus efficaces qu'elle... Elle jeta un oeil à l'âtre. Quelques parchemins froissés et à moitié consumés... Dernières traces de son passage chez lui... et premières lignes du poème, barrées et raturées, premières ébauches qu'il avait patiamment travaillé pour arriver au résultat qu'on connaissait...

A première vue, pas d'autre trace d'Alessandro. Alcyone donna un coup de pied rageur dans la chaise qui avait eu l'outrecuidance de se trouver sur son passage alors qu'elle se dirigeait vers une autre pièce de la chaumière.

tarrelian a écrit:: [le lac]

Il se débattait, cherchait à repousser l'inéluctable, tel une flamme prise dans la tourmente qui vacille avant de s'eteindre...

Il avait roulé sur le sol, gelé et dur, brandissant une torche dans une pathétique tentative de le tenir a l'écart...D'empecher les ombres de le happer...

Tarrelian surplombait le fantassin, son acces de rage passé, fort de sa position il se permit de dévisager l'homme à ses pieds.

Un rouquin, jeune, le visage encore glabre, pas l'once d'une cicatrice...
Il sourit, pointant son épée sur lui...Dans un réflexe l'homme leva la torche au niveau de sa tête...Précisement ce qu'attendait Tarrelian...
Il envoya un vigoureux coup de pied au niveau du poignet du jeune homme, ce qui eut pour effet d'envoyer valser la torche à plusieur métres dans un cris qui ne déplut pas à Tarrelian, projetant ombres et lumieres sur les troncs avoisinant

Le soldat tenait maintenant son poignet endolori, regardant Tarrelian, bien qu'il afficha un regard farouche, on pouvait voir au fond de ses yeux la terne lueur de la peur.

De nouveau son épée se pointa en direction de sa poitrine, un sourire mauvais sur son visage

Pourquoi?... Pourquoi toi c'est cela? Il fit une pause dans son discours pour se pencher vers l'homme à ses pieds, la pointe de sa lame touchant maintenant le sternum du jeune soldat Mais pourquoi pas justement? Pourquoi voudrais tu que je m'en prenne a un autre Il rit Toujours ce même sentiment égoiste..."pas moi, l'autre"... non mon jeune ami...aujourd'hui ce seras toi...

Il se redressa, se reculant d'un pas, relevant doucement son épée...L'amorce d'un coup certainement...

Dis toi que tu n'es qu'un méssager... Que tu apporteras de mes nouvelles à ta gouverneur, lui indiquant qu'il est vain de rechercher l'enfant... MON enfant à présent...

Bradwarden a écrit:: [Demeure de Tarrelian]

Bradwarden jetait un oeil attentif à la pièce principale de la maison...Il essayait de ne laisser passer aucun détail. Cela se sentait que Tarrelian avait fait partie de la police, il n'avait laissé aucune trace de ce qui aurait pu faire avancer l'enquête...Rien sur une éventuelle planque ou sur un complice...Qui sait? Bradwarden préférait ne laisser passer aucune piste mais n'en disait rien, de peur de la réaction de son prévot...

Après une courte réflexion, il analysa les quelques prémices de lettre trouvées par Alcyone, se disant tout haut:

Je me demande depuis combien de temps il a prévu ce coup...

Il retourna inspecter la pièce. Au mur trônaient quelques décorations qu'il avait certainement préféré laisser là...Sûrement voulait il rompre avec son passé. Pensant à nouveau aux quelques lettres découvertes plus tôt, il se dit alors(de nouveau à haute voix):

S'il a préparé son plan de cette manière, il doit très certainement savoir ce qu'il va faire de l'enfant, où le garder, où aller...Je me demande s'il va rester dans la région...J'espère que les autres groupes auront plus de chances dans leur recherche...

Il rejoignit alors Alcyone et attendit les nouveaux ordres à venir...

vallériane a écrit:: [Demeure de Tarrelian]

Val avait suivi Alcyone jusqu'à la demeure de l’ex Lieutenant… chemin faisant personne n’avait parlé, seulement quelques regards à droite et à gauche, l’écoute attentive au moindre bruit, une tension indicible au creux de l’estomac .

Brad avait forcé la porte pour permette aux femmes d’entrer…

Merci Brad, avait juste dit Valériane. Puis , au seuil de la chaumière , Alcyone avait commencé à chercher, mais son regard s’arrêtait ça et là, faisait correspondre ses souvenirs avec ce qu’il restait d’un semblant de vie.
Val laissa le Prévôt devant l’âtre de la cheminée qu’elle fixa un moment… mais en passant devant, Val ne vit rien d’intéressant que quelques bouts de papiers à moitié consummés.
Val regarda Brad qui cherchait également, se posant des questions à voix haute..

Tiens, Brad, va voir dans la remise derrière, ... oui, là, ça doit être la chambre, je vais y aller !
.. et fouille bien partout !

Val avait déjà viré tout ce qui pouvait être déplacé. Une vielle armoire était entrouverte.. elle l’ouvrit en grand, une pèlerine usagée , quelques chemises et un bliaud de paysan y étaient encore pendus. Val prit les vêtements et les jeta par terre pour voir si nulle cachette ne se trouvait à l’intérieur de l’armoire. Le lit était à peine fait, elle l’ouvrit en grand, mais il n’y avait rien de suspect. Une petite table de nuit mal en point était à côté.. Val vida le tiroir… rien d’intéressant..

Val regarda partout, en l’air, et puis.. par terre.. elle s’allongea et resta un petit moment à regarder sous le lit, le temps que ses yeux s’habituent à l’obscurité.. c’est qu’on n’y voyait pas grand-chose dans cette maison !
Pourtant elle discerna une forme, alors, elle tendit le bras..

AH zut.. trop petit le bras.. oui, tiens, mon épée , bonne idée ..

elle tira son épée de son fourreau , la positionna le plus loin possible sous le lit et fit glisser la chose jusqu'à elle.

Elle ramena l’objet vers elle, se redressa , rangea son épée. Puis elle se alla vers la fenêtre et se mit à regarder le coffret. Un petit coffre ouvragé.. qui devait appartenir à quelque noble sans doute, sûrement pas à un lieutenant de police… à moins que…

Alcyone , Alcyone, regarde, je crois que j’ai trouvé quelque chose, mais bon, cette chose est vide, je ne vois pas ce que l’on peut en faire.

Smortrios exenos a écrit:: [Le Lac]

L'homme le désarma. Il n'opposa pas grande résistance, l'onde du coup remonta jusqu'à son flan qui commençait à le faire souffrir. Il eu le souffle court.

L'instant suivant, il se rendit compte que l'épée de Tarrelian était posée contre le sternum. Il hocha négativement la tête. Il ne réflechissait plus. La peur l'avait envahit au plus profond de lui. Son coeur battait la chamade et résonnait dans ses tempes.
Sa vue commençait à se troubler.
Il comprit difficilement ce que lui disait son agresseur, tout bruit semblait atténué.

Il hocha de nouveau la tête pour indiquer son désaccord, mais cette fois-ci, plus lentement. Il semblait être dans un état second. Il ne semblait plus avoir tous ses esprits.

Il fronça les sourcils en plissant les yeux et prononça difficilement quelques mots :

"Qu'est-ce que ça changerait que je meurs ? Je suis un soldat, je suis mort en signant ce papier..."

Il avala difficilement sa salive et reprit :

"J'ai vu les beautés de la mer, la magnifiçance des étoiles et la sublime beauté des femmes de ce monde.

Mais lui... il vient à peine de voir le soleil et tu voudrais le priver de toute ces choses ?

Et pourquoi dis-tu qu'il est ton fils ? Il est l'enfant du Gouverneur."

Il avala de nouveau sa salive. Il semblait perdre de plus en plus ses moyens. Son bras qui lui permettait de se redresser commença à faiblir :

"J'ai vécu sans le sourire de ma mère... comment peux-tu vouloir torturer ainsi un enfant."

Il serra les dents :

"ça n'est qu'un enfant..."

Il releva son regard livide sur son agresseur :

"Comment diable un homme peut-il devenir ainsi ?"

Il se tue.
Sa respiration était rapide et sacadé. Il était à deux doigts de s'évanouir.

tarrelian a écrit:: [Le lac]

Un fataliste... Moralisateur de surcroit... deversant son lot de phrases stupides et inutiles

Puis soudain une en particulier le fit bondir.
De nouveau son pied partit, mais en directtion du menton de l'homme allongé au sol

Hurlant plus qu'il ne parlait, crachant sa haine sur Smortrios
Ne parle plus jamais de mon fils en ma présence...Laisse Tristan en dehors de cela...

Il était haletant, comme après une course éperdue, le regard dans le vague, posant son pied sur la poitrine de l'homme
Tu crois vraiment que je considère cet enfant comme mon fils, que je le lui ai pris pour être un substitut à MON tristan?

Pauvre fou...Mon seul et unique but est d'en faire un monstre, qu'il haisse ce monde et ces habitants...

Un bruit, un cri derriere lui...

Tournant un instant la tête, son épée toujours sur la poitrine de l'homme, il put distinguer deux silhouettes au loin
Bradissant torches et épées, deux soldats arrivaient à grand renfort de cris dans sa direction...

La peste soit sur vous tous... Il se retourna sur l'homme au sol

Tes compatriotes viennent de te sauver la vie... Mort tu ne les retarderais pas, et il aurait tôt fait de me suivre...Par contre... Il posa la pointe de son épée sous la clavicule de l'homme, là où la chair est tendre... puis pressa d'un coup sec... L'épée le traversant aisément de part en part, touchant même le sol, arrachant un cri de douleur au pauvre homme.
L'épée sortit de sa chair accompagnée de son lot de sang, se répandant rapidement sur la livrée du soldat

Le regardant un instant encore dans les yeux, il lui sourit

A bientot... Je ne laisse jamais un travail inachevé bien longtemps...

Il se releva, sans un regard en arrière et disparut à nouveau dans la forêt toute proche...

Smortrios exenos a écrit:: [Le Lac]

Le rouquin tomba en arrière. La coup avait été dur et lui avait presque fait perdre connaissance.
Il resta alongé à gémir.

Puis ll'homme se pensa de nouveau sur lui et lui transperça le corps. Il hurla. La douleur était intense, mais Tarrelian prenait le temps de faire souffrir le soldat.
L'homme avait les yeux éxorbité, tentant de porter sa main à son épaule pour constater que cette douleur n'était pas fictive.
Puis il la sortie, diminuant la douleur et arrachant un râle au jeune homme. Il s'allongea sur le côté en se tenant l'épaule, tentant en vain d'arrêter l'hémmoragie.

Sa précédente blessure l'avait déjà mit dans un état second. Maintenant, il ne savait si cela était encore la réalité ou s'il était déjà en enfer.

Il serra les dents et des larmes commençèrent à couler sur ses joues. Il ne voulait pas mourir... pas sans revoir sa terre.

Il aurait voulut se relever, passer outre le douleur et courir. Loin, très loin d'ici. Mais ses muscles refusaient de bouger.

Le temps avait perdu emprise sur son esprit qui était perdu dans un tourment de douleur infiniment long à ses yeux.
Il n'entendit donc pas Tarrelian partir, ni les renforts arriver et s'occuper de lui.

[sur le retour vers la Garnison]

Le retour c'était fait en silence, il restait présent, et elle absente. La fatigue avait laissé place à une certaine langueur, le chagrin étreignant son coeur comme si tout allait s'arrêter si son petit garçon n'était pas retrouvé. Oubliées les petits instants de bonheur qu'on peut vivre, oubliés les soldats à mener, oubliées les blessures pourtant encore cuisantes, sinon plus avec le froid piquant que le vent rendait mordant, oublié le petit Bastian encore dans le giron de la nourrice.

Il ne lui restait qu'une lame ensanglantée éclairée par la lueur d'une cheminée, un regard plein d'une haine qu'elle ne comprenait toujours pas... les grands yeux de son fils, ses petits doigts potelés...

Arrivés aux portes de la Garnison, un faible espoir que quelqu'un revienne avec des informations lui rendirent un peu de vie. Il y avait bien de l'agitation... mais les regards étaient gravent, un attroupement, elle se précipita pour trouver le soldat Exenos en piteux état... et c'est peut dire, du sang partout, il était inconscient.

emmenez le moi à l'infirmerie et vite !

Tout se mit en branle, le blessé fut emmené, elle resta là au millieu de la cour... aucun doute, une nouvelle victime était à attribuer à Tarrelian.