Greboche amoureuse.

tarrelian a écrit:

Le bureau clinquait, les étagères avaient retrouvé leurs piles de dossiers volumineux, de papiers volants
Les trois bureaux étaient encombrés de paperasse diverses, d’ustensiles varié et adapté au travail de policier, tels que fers et chaînes, vessies de porc et autre bouteilles de prune

C’est d’ailleurs à ce sujet que Tarrelian pénétra dans le bureau…

Cela faisait plusieurs jours qu’il avait remarqué des mouvements suspect dans l’armurerie du poste de police…
Les épées et autres matraques prenaient bien la poussière comme prévu…Mais une autre matière première, d’une importance capitale pour le bon déroulement des opérations de la maréchaussée, disparaissait mystérieusement de jour en jour…

Pas plus tard que ce matin il avait failli perdre l’équilibre en rentrant dans la petite pièce confinée… Son pied ayant buté sur un cadavre étendu sur le sol…

Posant la bougie qu’il tenait en main sur le support prévu à cet effet, il se pencha vers une énième victime…
Elle était froide…preuve que le coupable était déjà sûrement loin…
Il la saisi par le goulot, la portant vers la lumière…lisant par transparence à la lueur de la flamme…

Citation :

PRUNE

Et oui…une quatrième victime cette semaine…le malfrat n’avait même pas pris la peine de camoufler son forfait…

C’est donc avec la bouteille à la main qu’il se dirigea vers le bureau d’Alcyone
Posant la bouteille dans un *poc* sourd, il fixa sa lieutenant dans les yeux

Ca peut plus durer chef…encore une…On vas finir par ne plus pouvoir bosser…correctement…

Greboche a écrit:: oh ben ça f'sot bin deux jouw qu'eull bestounette l'éto v'nu l'caire in li disant qui n'avotte un bien bio gârs qu'esto intré d'inl police du village.

Elle asticat s'jimbe eud'bo pou la rindre bin belle, mit s'robe rose, prenant bin soin d'n'in rameuter l'grebiche et l'grebache, elle s'mit in route, s'dirigeint vé l'bureau d'eul CIA, pisqu'y paraito qu'y sro lô bô.

OUS QU'IL EST L'NOUVÔ ????? J'CHUIS V'NU POU L'Y !

Les mains su les hanches, elle r'gardo l'lieuttnant et l'sergent qu'avotent l'air d'nin croire à squ'y z'avotent devin leurs zy....

Ben quoâ ? ch'parle nin comm y faut ? z'avez nin compris ?

tarrelian a écrit:: Un accent comme on n’en entend que plus haut vers le nord, là où le ciel est gris et les essaims pingouins pas bien loin, fit relever la tête de Tarrelian

Il oublia quelques instants la bouteille vide de prune pour se concentrer sur la beauté qui venait de pénétrer la pièce, irradiant de sa prestance les lieux

Commin cha va m’belle ?
Fô qu'tu sache que l’nouvô, ben si connois gneu un peu l’gamine avint….ben l’est timide comme s’in gneu permis

Faut tu l’prenne avô des pincettes sinon y vas courrir bieu rinte a s’meuson

Fais gneu l’farouche avec lî mais va gneu jusqu'à lui moustrer toute êt’ panoplie hein …

Il désigna, le bureau du sergent Flaiche du menton

Tu peut poser t’cul d’au là, a m’navi qu’il devrait pû trop et’ long eul’gaillard

Il se retourna vers Alcyone lui faisant un clin d’œil furtif, lui soufflant a l’oreille

Oui…j’ai fait ch’tit deuxième langue au monastère…un des pères venait de là …c’était assez festif les soirées avec lui

Greboche a écrit:: ah ben méssi m'fieux ! Vla t'y pas un homme qui savote parler au moins ! Et j'fra nin m'bécheuse, j'va ly montrer s'que c'est qu'un boudin digne d'euss nom.

Sin rin rajouter d'autt, elle s'précipita sul'bureau qu'on y avot montré, d'un coup d'paluche poussa squ'il géno, et tinta d'poser s'derrière bin charnu su'l place qu'elle avot fait, laissant s'jambe eud'bo s'balancer din l'vide.

Bon ben j'l'attin...l'a pô intérêt d'trainer !

Alcyone_ a écrit:: Elle était concentrée sur le cadavre que Tarrelian venait de lui montrer... Une autopsie serait sans doute nécessaire... L'apparition de Greboche fit presque sursauter Alcyone autant que l'araignée de Flaiche. Elle avait moins de pattes, certes, mais... Heu... bref...
Déjà pour le concours de boudins, Alcyone avait dû se concentrer pour la comprendre... Si elle avait bien compris, il s'agissait du Sergent Flaiche, justement. La soeur le cherchait. Sourire amusé de la part du Lieutenant jetant un regard au sergent Tarrelian, lorsqu'il se mit à parler lui aussi ce dialecte étrange.
Elle observa la soeur prendre place sur le bureau de Flaiche en s'entretenant à voix basse avec Tarrelian. Elle le regarda en fronçant les sourcils, retenant un sourire

- Tu prends des cours de langue chez les moines, toi? M'attendais pas à ça de toi

Elle se tourna ensuite vers Greboche

- Heu... je vous aurais bien proposé quelque chose à boire, Mademoiselle, mais le sergent Tarrelian vient de m'apprendre que tous nos stocks ont malheureusement disparu dans des circonstances encore non élucidées... *Se penchant vers elle et ajoutant sur le ton de la confidence avec un sourire malicieux* D'ailleurs, si vous voulez mon avis, strictement entre filles, Flaiche doit avoir un penchant pour la boisson... Chépas si c'est le meilleur des partis....

Bess était fort mécontente, il est bien vrai qu'elle avait parlé de Flaiche à Greboche... mais la situation avait changé semble-t-il, Flaiche n'étant plus l'homme libre qu'elle avait décrit, elle s'était précipité chez les soeurs, et avait découvert avec grand désarroi que Greboche n'était plus là, c'est donc moitié courrant moitié marchant qu'elle arriva au bureau de la CIA.

Trés essouflée, elle ouvrit la porte en grand, jetant un regard à la ronde, elle fut soulagée de voir que Flaiche n'était pas là, cependant Alcy et Tarrelian semblaient surtout trés trés content de voir Greboche.

Heu... *mains sur les genoux, tentant de reprendre son souffle*...Flaiche... ffffpppppffffff..... il est pas là ?...... *regard inquiet vers Alcy et Tarre* .... faut que....fffffpppfffff..... faut que je parle à Greboche..... urgent... erreur.....

Elle avait bien du mal à se reprendre, et du s'appuyer au mur.

tarrelian a écrit:: Tarrelian sourit a la nouvelle venue

Haaaaaaaa mais c’est qu’il a du succès notre brave Flaiche…
Désolé best mais t’arrives seconde, vas falloir prendre un ticket…

Il désigna la greboche du menton

Tu peut patienter là…A coté d’elle…S’il reste encore de la place…

Alcyone_ a écrit:: - Quel tombeur, ce Flaiche... Faudra quand même que je lui dise d'éviter de ramener toutes ses conquêtes ici, ça va pas faire sérieux si ca défile à tout bout de champs...

Bess devint livide en entendant Tarrelian...puis écarlate....

Non mais ça va pas nan ????? T'as pas reçu mon carton d'invitation ou quoi????

Furieuse, elle fusilla Tarrelian du regard pui Alcy qui se bidonnait dans son coin.

Ah bon c'est ça ? et bien vous savez quoi ? z'avez qu'à vous débrouiller avec Greboche et Flaiche ! Moi j'ai d'autres chats à fouetter !

Elle se retourna et sortit, prenant soin de bien claquer la porte pour montrer son mécontentement.

Flaiche a écrit:: Flaiche se rendait au bureau de la Cia pour voir les nouvelles affaires qu'il devait s'y traiter. Arrivant devant la porte, il vit Bess en sortir furibonde et prendre un soin tout particulier a claquer violemment la porte. Il se retrouva nez a nez avec elle lorsqu'elle se retourna.

Eh ben eh ben !!! Qu'est ce que c'est que ces façons ? Un soucis Bess ? La chef a encore fait des siennes ?

Il regarda alors, inquiet, par dessus l'épaule de Bess pour voir si personne n'avait pu l'entendre.

Il sourit

Greboche a écrit:: [ à l'intérieur du bureau]

L'Greboche écouto les confidince d'eul lieutenant kin l'aute fausse boudin intra comme eun furie d'in l'bureau. Même n'in l'temps d'réagir que l'aut sergent trouva rin d'aut que d'eul vexer... elle éto djà parti quin Greboche ouvri infin l'bouche :

Au sergent : Ben me vl'a bin ! l'étote venu pou moi au cas qu'tu l'auro nin compris !

Au lieutnin : Vien nin m'dire qu'elle craquo pou le Flaiche ! Toute fachon fasse à mi elle faiso pas l'poids !

[ devant la porte du bureau de la CIA ]

Nez à nez avec Flaiche, Bess le regarda, puis esquissa un sourire

Oh mais non ! tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Tu m'excuseras...j'ai des choses à faire Moua ! Pas le temps de discuter Moua ! Je crois que le Lieutenant t'attend ! tu ferais mieux de te dépêcher !

Ravie d'avoir pu prendre une revanche, bien que cette revanche ne se fasse pas sur la bonne personne, Bess ne lui laissa pas répondre, et s'éloigna rapidement, un immense sourire aux lèvres, murmurant pour elle même :

M'en moque...z'avez qu'à pas m'énerver ! et tant pis pour flaiche tiens !

Alcyone_ a écrit:: Elle se recoiffa un peu, suite à la tornade qui venait de passer au bureau et de claquer la porte avec perte et fracas

"Vien nin m'dire qu'elle craquo pou le Flaiche ! Toute fachon fasse à mi elle faiso pas l'poids !"

- Heu, ben non non C'est à dire qu'elle est fiancée et pas du genre à courir deux gardons à la fois, mais c'est tellement adorable quand elle s'énerve Puis c'est comme vous dites, elle fait surement pas l'poids face à vous!

Flaiche a écrit:: Surpris, Flaiche resta planté la, se demandant se qui se passait a l'intérieur, un peu inquiet de ce qui l'attendait. La chef voulait le voir...hum, une intuition dit a Flaiche que la rencontre serait difficile, mais bon, le plus tot serait le mieux. Il entra donc dans les bureaux de la cia.

Il salua son chef et son collegue, l'air de rien, et finit par voir un corps allongé sur le bureau. Sentant une odeur forte, il se tourna vers ses collègues et dit :

Bah, qui a mis ce cadavre sur mon bureau ? et c'est qui d'aill....

Voyant un pied bouger puis tout le "corps" posé la, Flaiche se sentit bete et attendit la suite

Greboche a écrit:: Nin l'temps d'réagir que l'porte s'ouvrot d'ja ! et là sto un bio garchon qui ch'avinsso ... l'greboche bougeotte nin su'l coup ...pit l'aut s'mit à parler d'cadave su'l'bureau, ni eun ni deux...è s'relève... s'jamb'eud bo claquant su'l'sol

Un cadav ! ou qu'c'est y kia un cadav ici rôla ?

Coup d'oeil su'l'bureau...coup d'oeil in bié à l'gardon pisqu'eul bess lui avote dit que st'o s'surnom...

Qui qu'tu traite eud'cadav ?

Flaiche a écrit:: Flaiche s'apprêtait à trouver une parade avant que la personne ne prenne ombrage de son commentaire quand il vit le visage de la femme qui se tournait vers lui. Un instant de panique le saisit, comprenant qui était cette dame et la réaction sous couvert d'innocence de Bess.

Jetant un regard a ses collègues, il les vit rire sous cape, amusés par la situation dans laquelle se trouvait Flaiche.
Reportant son attention sur la Dame, il l'a comprit avec difficultés.

Pardonnez ma méprise dame mais ne vous voyant pas bouger et avec cette od... se rend compte juste à temps d'où vient l'odeur ... cette habitude d'avoir un bureau libre j'ai cru qu'il s'agissait d'une petite farce de mes chers collègues !!!

Greboche a écrit:: Eun farce ? j'ai l'air d'eun farce ? ben vl'a t'y pas l'meilleure de l'journée tiens !

Bon ben mi chu pô là pou faire des farces ! Ya l'aut boudin qui m'a dit qu'této à marier ! Alors me vl'a ! Chu libre ! nin d'éfant ...encore *grand sourire édenté à Flaiche* Chu travailleuse, et j'dépinsse nin bramin....

La vla qui fronc 'eul'sourcil, reflexionnant bramin....

J'crois qu'ia rien à rajouter ! a si..chu pabtisée...ya pu k'a mette l'annonce à l'église et chu prête pou dans quinze jours !

Sin plus d'cérémonie, elle approche du sergent, s'pinche su li... lui prinds l"tête à deux mains, et pose un bécot su s'bouque

Flaiche a écrit:: Retenant un haut le coeur, Flaiche la repousse, se retenant l'envoyer valser plus loin au plus vite, se contentant de l'écarter respectueusement à bonne distance.

Entendant ses collègues rires, ils se dit que l'heure de sa vengeance sonnerait, ce qui le fit sourire, sourire qu'il fit mourir de suite pour ne pas que l'intruse croit qu'il avait apprécié, puis releva la tête et lui dit:

Ma dame, ceci est une lamentable méprise. Il me faut vous dire que "boudin" s'est un peu avancée en me qualifiant "d'homme a marier". En effet, celle ci ne me voyant jamais avec une femme à mon bras, en a déduit que j'étais seul. C'est le cas, cependant il y a une raison pour laquelle je suis toujours seul, et qui ne pourra jamais me faire vous désirez comme femme. Cette raison c'est que.....je préfère les hommes. Vous comprendrez donc que vous ne correspondiez pas a mes attentes ...les plus profondes.
Excusez moi encore si je vous fais du tord, mais, c'est ainsi, et ca ne risque pas de changer.

Il se penche vers elle et lui murmure

Si je puis me permettre par contre, je crois savoir que mon collègue la bas se sent bien seul, et a voir comme il vous regarde depuis que je suis la....il ne vous a pas quitter des yeux ! Je ne doute pas que vous saurez trouvez avec lui quelques points communs qui vous aideront a faire tourner son coeur a votre avantage. Et puis, c'est un grand timide, alors n'hésitez pas a prendre quelques initiatives, il faut parfois savoir bousculer les choses pour arriver a ses fins.

Se relevant en lui souriant, Flaiche lui fit un clin d'oeil, et un petit geste d'encouragement, espérant bientot pouvoir boire une lampée de prune pour enlever la désagréable impression qu'elle avait laissée sur lui